De la pensée à la matière et inversement proportionnel autant que faire se peut

Le trio

Cette création parle du silence, non pas l’onirique, le salvateur, le paisible mais le destructeur, le ravageur, le fauteur de troubles, celui qui garde le voile comme un pansement sur une plaie infectée.
Si la parole est libérée, le cœur devient plus léger. On ne subit plus le poids des années. Chacun peut se réparer même si les chemins ne restent pas croisés.
Une pensée particulière quand même, au-delà de cet idéal dans l’absolu du texte ci-dessous, pour les victimes qui vivent le trauma, vivent le silence pour préserver, vivent la culpabilité de parler au risque de faire éclater le groupe et vivent à nouveau du silence après parce qu’en réalité, elles dérangent et empêchent de tourner en rond « matériellement parlant ».
Show must go on.
De la pureté à la rigidité,
De l’innocent bébé à l’adulte éprouvé,
Quel sera le rôle à jouer ?
A qui sera-t-il attribué ?
Et si l’éternel trio,
Victime, sauveur, bourreau
Se dévoilaient en mots
Au lieu de rester québlos ?
Chacun en instabilité
Je me tais
Je dois porter
Je n’ai rien fait
La finalité ne saurait être l’enclos
Mais une invitation à soigner
L’humanité recherchant le beau
Sous tant de schémas gravés.
